Il n’y pas d’âge pour être moderne, mon père en est l’exemple
Nous sommes dans un monde qui va de plus en plus vite, qui bouge et qui innove en permanence. L’enjeu pour chacun d’entre nous est de se mettre à jour, de s’adapter à ces évolutions pour être toujours en phase avec la société et ne pas se faire exclure ou se sentir « has been ».
Ces changements ne sont pas nouveaux, les générations précédentes ont vu naître un grand nombre d’innovations et de changements radicaux dans leurs quotidiens, mais à mon sens, ils avaient moins d’impact sur nos fonctionnements personnels.
Les Français sont réputés pour être frileux au changement. Je ne sais pas si c’est le cas, mais je pense que beaucoup manque de confiance en eux, ou sont terrorisés à l’idée de se tromper ou de ne pas savoir. Certainement les restes de notre éducation qui nous enseigne que l’on doit tout savoir sinon, nous risquons de paraitre incompétents.
Or, je pense que lorsqu’on s’enlève ses propres freins personnels, que l’on n’a pas peur de se tromper et que l’on est un peu curieux, on peut facilement s’adapter et monter en compétences sur des sujets modernes comme l’utilisation Digitale par exemple.
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83 ans et plus connecté que certains d’entre nous
Mon papa en est un très bon exemple. Alors qu’il n’avait jamais travaillé sur un ordinateur jusqu’à sa retraite, je lui ai offert mon ancien PC en lui expliquant que ce sera un loisir pour lui et une ouverture sur le monde. Équipé d’un modem Internet Free, il voyait les pages internet mettre des minutes à s’afficher. Il a passé du temps pour en faire son apprentissage, seul. Puis le téléphone portable s’est démocratisé et il a commencé à s’intéresser au sujet. Quand j’ai changé d’Iphone, je lui ai donné mon ancien modèle (le pauvre, il récupère mon matos usagé).
La découverte de l’Iphone a été assez rapide, c’est plus facile que l’environnement Windows. Là encore, il a passé du temps, sans avoir peur de se tromper.
Comme il le dit si bien : « Qu’est ce que je risque si je me trompe ? »
Puis pour communiquer avec ses petits-enfants et ses enfants répartis dans le monde, il s’est intéressé aux réseaux sociaux. On lui a expliqué, il a passé du temps d’apprentissage et a commencé à regarder comment ça fonctionnait. Dès lors, il s’est lancé à poster lui-même.
Au fur et à mesure, il a bien compris l’intérêt d’internet, le temps gagner pour faire des achats, la formidable source d’informations mis à disposition de chacun d’entre nous et l’opportunité pour communiquer avec ses proches.
Un apprentissage qui s’est fait naturellement et qui s’est développé grâce à beaucoup de curiosité et de temps passé.
Aujourd’hui, il a 83 ans, quand son Iphone, son ordinateur ne fonctionnent plus, il se débrouille pour les reparamétrer et s’il faut les changer, il le fait aussitôt car il est accroc…
Il est devenu le plus grand ambassadeur de MV Group par ses partages sur Facebook. Il a également découvert seul Instagram pour voir les stories de ses petits-enfants. Mais il ne s’est pas arrêté là. Il a testé Twitter, avant de se rendre compte que ça ne l’intéressait pas et a ouvert un compte Linkedin, car je lui en parlais, ce qui lui permet de lire mes billets que je ne poste que sur ce réseau. Il en a profité pour rechercher ses anciens collègues, fournisseurs, partenaires et échanger régulièrement sur les données économiques des entreprises.
Mais sa modernité, n’est pas que sur les réseaux sociaux, il surfe sur Internet comme chacun d’entre nous et consomme même encore plus que moi.
Il organise ses voyages, ses hôtels, il commande ses verres de lunettes pour les faire assembler chez un opticien, il fait la même chose pour ses pneus et pour un ancien banquier, il est même passé à la banque en ligne tellement il trouve ça plus facile et plus rapide.
Certains se diront que c’est normal, car je pilote un Groupe de Marketing Digital, mais à part lui avoir mis le pied à l’étrier, c’est bien lui et lui seul qui a appris la maitrise.
Alors souvent quand j’entends des gens me dire qu’à leur âge ce n’est plus possible ou trop compliqué, je ne suis pas d’accord.
Il faut s’enlever ses propres pensées limitantes, qui nous brident au quotidien, qui nous font perdre confiance en nous et qui nous bloquent dans notre propre évolution personnelle.
Ne nous limitons plus, nous avons tous le potentiel de nous adapter. Il faut de la volonté, du temps et comme pour marcher, apprendre à tomber, pour mieux se relever.
On ne risque pas grand-chose de se tromper, on risque surtout de ne jamais réussir si on n’essaie pas.