Chapeau bas les patrons !
Tous les jours, les médias diffusent des messages qui ne correspondent pas à la vraie vie des entrepreneurs français. Tout est orienté et analysé sur les entreprises du CAC 40 et leurs résultats ainsi que leurs dividendes astronomiques. On ne résume la vie économique et les comportements de dirigeants qu’à 40 acteurs, alors que la France compte 145 000 entreprises (je ne compte pas les micro-entreprises).
Personnellement, non seulement je ne me reconnais pas dans ces actes, dans ces actions ni dans cette philosophie, mais ça me fait faire des bonds de 15 mètres lorsque je vois ces messages qui ne correspondent pas du tout à la réalité de nos entreprises. On ne parle jamais des PME ni des ETI. Dans l’esprit des français, les médias ou les politiques ne diffusent que les 40 plus grosses.
Nous voulons devenir un pays d’entrepreneurs. Commençons déjà par décrire à quoi ressemble une entreprise représentative du tissu économique français.
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Un Grand coup de Chapeau aux patrons de nos entreprises
À ma petite échelle, je voulais adresser un grand coup de chapeau à tous les patrons français, pour leur courage, leur résilience et leur capacité à tenir bon de jour en jour.
Entreprendre en France n’est pas réputé pour être le lieu le plus facile : entre la lourdeur administrative, les contraintes juridiques, le niveau des charges, l’instabilité fiscale, la surcouche européenne. Il suffirait juste d’aller aux États-Unis échanger avec des Dirigeants pour découvrir leur admiration envers les patrons français qui réussissent à entreprendre sous autant de contraintes. Et malgré cela, la France avance, les entrepreneurs continuent de développer leur activité et à se battre au quotidien.
Depuis 3 ans, c’est encore une autre étape
Déjà en temps normal, le métier d’entrepreneurs n’est déjà pas simple, mais depuis 3 ans, on en prend plein la figure (ou plein le bide).
La Covid est venue nous rajouter un peu de sel dans notre quotidien. À la fois, il faut sécuriser les salariés, l’entreprise, faire face à des chutes d’activité, rassurer les salariés sur leur avenir, gérer le travail à distance, accompagner les managers à faire évoluer leurs méthodes, accompagner les clients dans leurs questionnements. Sans oublier, faire, défaire et refaire les stratégies efficaces, gérer le retour au bureau, découvrir le phénomène des futurs éleveurs de chèvres dans le Larzac, organiser des événements pour reprendre une vie normale, puis finalement les annuler car une nouvelle vague apparaît…
Et quand on a pensé se débarrasser de la Covid, la machine s’est emballée. L’activité est partie à bloc, les organisations ont dû s’adapter, accélérer les recrutements… Puis, l’inflation est apparue, à un rythme infernal, la surenchère sur les salaires… Et les médias ont bastonné sur la grande démission, la semaine des 4 Jours, la fin des bureaux puisque tout le monde veut rester chez lui.
Et puis, Poutine a décidé d’attaquer l’Ukraine, de déclarer la guerre à l’occident, terrifiant toute l’Europe et remettant une couche sur l’inflation. Une accumulation qui nous a fait découvrir les pénuries en tout genre jusqu’à voir les factures énergétiques exploser. Des conséquences qui ont remis en cause un nombre incroyable de business modèles d’entreprises. Nous avons beaucoup entendu parler des boulangers, mais les industriels ont été nombreux à avoir un mur financier devant eux.
Et maintenant pour 2023, on nous annonce une année noire économiquement, la crise, tout va s’écrouler etc…
Et malgré tout ça, on va toujours de l’avant
Face à ces événements successifs, les patrons continuent tout de même d’avancer. Ils se lèvent le matin, la fleur au fusil, le mal au ventre et la volonté d’avancer et de développer leur entreprise. Pour en connaître beaucoup, je suis admiratif de voir cet esprit positif qui ne se plaint pas. Ils ont tous un seul but : avancer, développer leur entreprise et la pérenniser.
Et c’est ça que je voulais souligner dans ce billet. Cette admiration que j’ai depuis toujours des entrepreneurs.
À chaque histoire de création, de reprise d’entreprise, j’ai les yeux qui brillent comme un enfant de 10 ans qui voit la star de ses rêves.
Je suis passionné par les parcours, les rencontres qu’ils ont faites, les difficultés que chacun a rencontrées (ou des rencontres) mais toujours menées avec sérénité, humour et détermination. Au fil des années, chacun développe une résilience exceptionnelle, qui lui permet d’avancer face au mur des difficultés qui se présente devant lui. (Tout cela est aussi vrai pour tous les français 😊)
La culture de la gagne
Ces épreuves forgent les caractères. Le franchissement de ses difficultés successives offre à chacun davantage de confiance en soi (si on a géré ça, il n’y a pas de raison que l’on n’arrive pas à faire face à ce nouvel obstacle). Peut-être même que l’on commence à y trouver un peu de plaisir (un côté un peu maso), la recherche de challenge tel un champion de sport.
Pour cela, il faut être bien « ancré » les 2 pieds au sol, avoir une vie bien équilibrée, et ne pas oublier de prendre soin de soi, entretenir son physique et avoir la pêche et le sourire en permanence.
Pour tout cela, je voulais adresser à tous les entrepreneurs français, un coup de chapeau, restez comme vous êtes et faisons avancer la France tous ensemble.
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