Pourquoi j’ai créé un poste de Directrice du Capital Humain
Pendant longtemps, j’affirmais que jamais, nous n’aurions jamais de DRH à Mediaveille, convaincu que la ressource humaine, notre matière première au sein de l’agence, doit être portée par tout le monde. Notre volonté chez Mediaveille est que chacun échange directement, soit avec son manager, soit entre collaborateurs. Pourquoi faire des échanges à 3 quand le dialogue peut être simple et fluide ?
Notre fonctionnement a même été récompensée par le 1er Prix RH PME de l’Ouest (Prix Michael Page/ ANDRH).
Autre élément clé, nous étions particulièrement attachés, avec Yohann, notre Directeur Général, à assurer personnellement les entretiens individuels de toute l’équipe, 2 fois par an. Un moment privilégié avec chacun, durant lequel nous prenons le temps de nous poser, de faire un arrêt sur image, d’expliquer la stratégie du groupe, de recueillir le feed back des collaborateurs sur la période passée et ses attentes mais aussi nos axes d’améliorations réciproques et diffuser la culture d’entreprise qui nous anime.
En 2016, nous sommes passés de 50 à 100 collaborateurs.
Nous avons assumés notre choix, mais à quel prix?
J’ai plaisir à expliquer que nous sommes une entreprise de service, et que le premier capital de l’entreprise est l’humain. Nos collaborateurs doivent être bien dans l’entreprise et dans leur tête, pour s’adapter en permanence aux évolutions de notre marché et apporter à nos clients le meilleur niveau d’expertise.
Avec le doublement des effectifs et une activité en forte croissance, les moments d’échange et de partage informels auxquels nous étions aussi attachés se sont raréfiés et les périodes d’entretien se sont rallongées.
Ainsi nous avons fait le constat qu’il était nécessaire d’adapter notre structure, tout en gardant notre ADN. Nous avons donc décidé de créer un poste de Directeur du Capital Humain. Un intitulé qui change de ce que nous voyons mais surtout qui est le reflet de notre investissement depuis toujours, l’humain au cœur de l’entreprise.
Dans la recherche de ce profil, ce qui nous a guidé n’était ni la formation ni l’expérience en droit du travail car c’était pour moi trop réducteur et décalé par rapport au projet que nous bâtissons. Je ne souhaitais pas que cette personne avant de commencer nous explique toutes les bonnes raisons de faire comme les autres, ou de ne pas faire.
Le droit du travail, nous comptons bien le respecter, mais ce n’est pas lui qui doit guider nos choix. Nous devons être audacieux, imaginatifs et ensuite s’assurer que nous le respectons, mais pas dans l’autre sens, car nous perdrions toute originalité. Une nuance qui a de l’importance à nos yeux.
J’ai vu des dizaines de CV, tous plus intéressants les uns que les autres, mais pas de coup de foudre. J’avais sans cesse en tête les mêmes remarques qui revenaient :
« Combien de temps pour cette personne connaisse les spécificités de l’entreprise ? Comment va-t-elle s’imprégner de nos valeurs ? est ce qu’elle va diffuser notre culture d’entreprise ? En sera-t-elle garante ? Aura-t-elle le réflexe de rebondir sur le moindre détail qui nous aide à progresser, saura-t-elle remobiliser le collaborateur qui en a besoin ? »
Comment une intuition s’est transformé en évidence?
En parcourant notre trombinoscope, je m’arrête sur Lina. À Mediaveille depuis 6 ans, nous avons exactement la même philosophie sur la relation à l’autre. Elle a commencé à Mediaveille comme Directrice Clientèle, avant de prendre la responsabilité du Pôle Conseil. Et justement elle a exprimé, il y a quelques mois, son envie de changer de mission…
Elle aura donc pour mission stratégique de faire fructifier le 1er Capital de l’entreprise.
Développer les savoir-faire, les savoir être, les faire grandir, accompagner les carrières, offrir des opportunités, construire un projet pour chacun.
Et notre équipe dans tout ça ? Cette décision a été très bien accueillie par l’ensemble des collaborateurs, le fait de la connaitre et qu’elle connaisse chacun d’entre eux est rassurant. Cela leur démontre les opportunités d’évolution qu’offre une entreprise en croissance et notre volonté de garder notre ADN.
Notre vision pour que les salariés soient bien, est d’abord de créer un climat de confiance, bienveillant, de leur apporter de l’attention et d’être énormément à l’écoute de chacun.
C’est pourquoi, nous démultiplions les moyens d’expressions, les canaux pour le dire et y consacrons beaucoup de temps et d’énergie.
C’est cette volonté qui nous a amenés à créer en un an les postes de Happiness Manager et de Directrice du Capital Humain. Complémentaires mais différentes, et d’ailleurs volontairement pas dans le même service, elles collaborent ensemble, pour avoir un parcours candidat /salarié optimum.
Notre Happiness Manager s’assure que le quotidien de chacun soit agréable : elle organise ou aide à organiser des événements, animations mais sans jamais intervenir sur les sujets de carrières, ou salaires, réservés eux à notre Directrice du Capital Humain.
L’exemple le plus concret de projet global est le baromètre du bien-être que nous avons mis en place depuis 6 mois maintenant, le MV Team Mood. C’est l’Happiness Manager qui le pilote et notre Directrice du Capital Humain qui analyse les réponses et rebondit dessus pour échanger avec les collaborateurs qui en expriment le besoin.
Ainsi personne n’est laissé de côté et une réelle écoute et attention sont apportées à chaque collaborateur.
Et quelle richesse ensuite de voir son équipe épanouie et par conséquent ses clients bien servis !